La décontraction serait-elle réservée au seul vendredi, jour de relâchement vestimentaire autorisé, institutionnalisé même (à tel point que l’expression Casual Friday est passée dans l’usage) ? La tendance, née en Californie aux premières heures de la bulle internet, n’a cessé depuis de s’étendre, certaines entreprises voyant là un moyen de « doper » le moral de leurs employés. Une fois par semaine, ceux-ci se voient donc invités à délaisser provisoirement costumes-cravate et autres tailleurs stricts pour s’habiller selon leurs goûts personnels. L’exercice a évidemment ses limites, qui sont également celles du négligé. Par chance, le professionnalisme s’accommode fort bien de l’élégance, qui elle-même soutient parfaitement la décontraction. Pour compenser une tenue plus « sport » (la distinction formal wear/casual wear recoupant l’ancienne opposition ville/campagne), rien de tel qu’une veste bien coupée dans une matière noble : flanelle, tweed, cachemire. Les chaussures aussi feront la différence. Elles ne doivent pas déparer. Le week-end n’est plus très loin, le chic non plus.
Le « casual wear »
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